Les travailleurs sociaux sont confrontés dans leur aptitude à accompagner des personnes plaintives, isolées, dépressives, violentes envers eux-mêmes mais aussi envers d’autres. Tant du côté des participants que du formateur, il peut y avoir la peur : celle de s’exposer au jugement, à la désapprobation, à l’indifférence, ou plus généralement la peur de la violence et de revivre de l’impuissance qui fait souffrir (l’autre et soi). Plus le formateur est coupé de sa propre négativité, ou plus il est pris par un sentiment de devoir paraître idéalement positif, construit, "bien-pensant", plus il va poser ces mêmes injonctions aux personnes formées, refusant de respecter et d'accompagner réellement.

L'objectif de cet atelier est d'échanger et de rechercher collectivement ce que ces différentes visions de soi en tant que formateur permettent de positif, mais également ce qu’elles génèrent et empêchent : pour et chez les formateurs, les participants et dans la vie des groupes en formation.