Journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques

Le 9 septembre 2020 a marqué la première célébration de la Journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques, instituée par l’adoption à l’unanimité de la résolution 74/275 de l’Assemblée générale des Nations Unies présentée par l’État du Qatar et coparrainée par 62 pays.
Reconnaissant l’importance de la sensibilisation à la nécessité urgente de préserver l’éducation et de la protéger contre les attaques, la Résolution désigne l’UNESCO et l’UNICEF comme co-facilitateurs de la célébration annuelle de cette Journée. Elle appelle également les parties prenantes à faire en sorte que cette question reste en tête de l’agenda international et à prendre toutes mesures nécessaires pour accompagner les élèves touchés par les conflits armés.
Dans la plupart des pays en situation de conflit armé, l’utilisation militaire des écoles et d’autres établissements d’enseignement demeure un phénomène constant qui prive les élèves de leur droit d’accéder à une éducation de qualité et les enseignants de leur capacité de dispenser un apprentissage adéquat.
Au cours des six dernières années, la Coalition mondiale pour la protection de l’éducation contre les attaques a recueilli plus de 13 400 rapports d’attaques contre l’éducation ou d’utilisation militaire des établissements d’enseignement à travers le monde – avec plus de 25 000 élèves, enseignants et universitaires blessés, tués ou mis en danger dans de telles attaques menées dans le cadre de conflits armés ou d’insécurité.
Les écoles, les universités et les établissements d’enseignement devraient toujours être des refuges sûrs pour favoriser la paix et le développement. Leur nature civile devrait être reconnue et protégée et ne devrait jamais être ciblée.
Les conflits armés engendrent de nombreux obstacles dévastateurs pour l’apprentissage. La nature prolongée des conflits modernes a un impact négatif sur l’avenir de générations entières, en particulier sur celui des enfants et des populations les plus vulnérables. Le droit à l’éducation doit être respecté, soutenu et chacun doit pouvoir en bénéficier, en particulier dans les situations de conflit armé et d’insécurité.