Ratification de la Charte de la Renaissance culturelle africaine, par le Niger, le 2 mai 2012
L’adhésion à la Charte de la Renaissance africaine vise les objectifs suivants :
- Affirmer la dignité de l’homme africain et de la femme africaine ainsi que le fondement populaire de leur culture ;
- Promouvoir la liberté d’expression et la démocratie culturelle, indissociable de la démocratie sociale et politique ;
- Combattre et éliminer toutes les formes d’aliénation, d’exclusion et d’oppression culturelle partout en Afrique ;
- Encourager la coopération culturelle entre les Etats membres en vue du renforcement de l’unité africaine à travers l’usage des langues africaines et la promotion du dialogue entre les cultures;
- Intégrer les objectifs culturels aux stratégies de développement;
- Encourager la coopération culturelle internationale pour une meilleure compréhension entre les peuples, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Afrique;
- Doter les peuples africains de ressources leur permettant de faire face à la mondialisation.
C’est un instrument juridique à caractère contraignant porté par l’Union Africaine. Il traite spécifiquement des questions de développement culturel et artistique qui se posent à l’Afrique. La Convention de 2005 a été visée dans le préambule de la Charte de la Renaissance culturelle africaine.
Elle permet de s’appuyer sur les valeurs culturelles africaines propres pour promouvoir le développement notamment :l’accès de tous les citoyens à l'éducation et à la culture; le respect de la liberté de création et libération du génie créateur du peuple ; celui des identités nationales et régionales dans le domaine de la culture ; et celui des droits culturels des minorités; le renforcement de la place de la science et de la technologie, y compris les systèmes endogènes de connaissance, dans la vie des peuples africains en incluant l’usage des langues africaines ; l’échange et la diffusion des expériences culturelles entre pays africains.
Les résultats attendus en lien avec la Convention de 2005 sont notamment :
- la liberté d’expression et la démocratie culturelle, indissociables de la démocratie sociale et politique sont promues ;
- un environnement propice permet aux peuples africains de maintenir et de renforcer le sens et la volonté de progrès et de développement;
- toutes les formes d’aliénation, d’exclusion et d’oppression culturelles sont éliminées;
- la coopération culturelle avec les autres Etats membres en vue du renforcement de l’unité africaine à travers l’usage des langues africaines et la promotion du dialogue entre les cultures est encouragée ;
- les objectifs culturels sont intégrés aux stratégies de développement ;
- la coopération culturelle internationale permet une meilleure compréhension entre les peuples;
- la vulgarisation de la science et de la technologie ainsi que celle des systèmes traditionnels de savoirs, sont promues;
- le peuple nigérien est doté de ressources lui permettant de faire face à la mondialisation.
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